
Je repense à Kennedy et son « Ich bin ein Berliner » et à la une de nos journaux français le lendemain du 11 septembre : « Nous sommes tous américains ».
Tu parles, le 11 septembre 2001, nous étions bien contents d’être Français, de ne pas voir deux avions remplis de compatriotes s’écraser sur la tour Eiffel ou la Défense.
Non, nous étions plutôt soulagés ce jour là, de ne pas être Américains. De ne pas avoir un frère ou la mère de notre meilleur ami coincés dans l’horreur sans fin de ce jour historique.