
J’ai pas le blues des villes, j’ai le blues dans la ville
Le nuage qui vous étreint à la sortie du quotidien
Les vêtements qui comptent et que l’on conte
Désirs ensorcelés dans un coin du canapé
J’ai le blues des villes-écrin où l’on se voit au quotidien
Mais tant que l’envie n’est pas là, elle fait feu de tout bois
Et je ne vois pas
Non je ne vois rien
J’ai le blues des canopées – le ciel écrin – j’ai tout quitté
Le souffle vert humide et sain
L’orgie des fourmis, des gris-gris
Et le cri des oiseaux qui illumine le ciel d’été