
Tu déploies ta couverture de misère et de froid
Comme une paroi entre toi et moi
Toi la femme sous les voies
Tu bois pour étancher ta soif, comme moi
L’eau efface l’ignorance, elle engloutit les traces
D’un mouvement de la main tu bouscules les poussières,
Et l’intrépide insecte qui s’attarde sur toi
Parce que tu es là
Sous les voies
Sans toit
Tu passes ta main dans tes cheveux, comme moi
Tu sais rester humaine quand l’humain n’affleure pas
j’avais découvert avec bonheur vos portraits, je savoure désormais la poésie fine et dense de cette nouvelle veine de textes 🙂
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Merci pour ce commentaire qui me touche beaucoup!
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