- Au Japon, on écrit plein de mots en français pour avoir l’air chic dans les grands magasins : entre un stand de thé et une vitrine de macarons, on peut lire « entrée au marché » ou « j’ai commandé un beau gigot ».
- Au Japon, on ne trouve de poubelles presque nul part, mais tout est toujours propre. Les gens promènent des chiens qui tiennent surtout du saucisson à pattes, et ils passent de l’eau après que ce dernier ait pissé dans le caniveau.
- Au Japon, on se demande comment font tous ces gens pour manger des glaces dehors en plein hiver et on se retrouve à faire pareil quatre jours après notre arrivée.
- A Kyoto, au Daitoku-ji, on rentre dans le jardin zen sans téléphone ni appareil photo. On nous remet un livret avec des explications pour tenter de comprendre l’enchevêtrement de pierres, d’arbres et de mousse, toute une vie passée au microscope de ce poème minéral. C’est une révélation des beautés et des rudesses du monde, de notre petitesse, de l’universalité de nos peines et de nos combats. Un apaisement des sens.
- Au Japon, il y a des sièges chauffants dans le métro, des toilettes toujours propres à chaque coin de rue avec des sièges parfois chauffants et toutes sortes de jets aux boutons facétieux.
- Au Japon, il y a deux Japon. Celui des Shinkansen qui filent à toute blinde et des citadins qui voyagent d’un bout à l’autre de l’archipel en quelques heures. Et un Japon plus reculé, où l’on se rend péniblement et où l’on vous regarde avec des yeux écarquillés quand vous annoncez que vous irez passer la nuit à une centaine de kilomètres d’ici.
(d)écrire dit-elle 
Merci pour cette petit tour japonais… Le jardin de Kyoto décrit, ª pique ma curiosité …
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Avec plaisir, merci pour votre commentaire 🙂 Toutes les infos sont dans le billet, c’est d’ailleurs là que Nicolas Bouvier avait vécu pendant un de ses moments japonais.
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