
Ame a atteint l’âge raisonnable pour que l’on ne cherche plus à lui en donner. Elle roule sa bosse les après-midi de semaine dans l’hyper-centre de Tokyo. C’est son bouillon quotidien, une respiration urbaine loin de son train-train.
Ame regarde les gens passer, elle contemple l’hyper-connectivité de la capitale. Attablée dans un restaurant bon marché, elle déguste des nouilles baignées dans le bouillon et recouvertes de porc parfumé.
Ame est une petite mamie batracienne, comme sauvée des eaux et de sa solitude. Elle porte des lunettes de vue translucides en forme de masque de plongée, un pull à col roulé violet et un sac à dos posé à ses côtés.
Vous parlez bien des vieilles personnes, je trouve.
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