
Vendredi soir, 20 heures, rue Sainte Anne.
Bae est un serveur polyglotte, il parle toutes les langues et dompte les humeurs à l’entrée du restaurant. Dehors, les gens s’entassent sur le trottoir en une queue protéiforme et dissonante. Il y a les pressés, les zen, les familles, les couples, les groupes d’amis. Derrière la porte automatique au double vitrage magnétique, la salle telle un long couloir rose à l’harmonie électrique : tables dressées, barbecues crépitants et bibimbaps florissants.
Une réflexion sur “28/10/2016, Bae”