Myriam parle d’une voix haut perchée qui n’a de cesse de s’écouter. Elle est sa meilleure conseillère et son plus fidèle public.

Elle explique à une jeune femme qui déjeune face à elle – air grave qui ne souffre pas la contrariété – les vertus du végétarisme. Myriam ne partage pas vraiment ses idées et son ressenti, elle semble tout savoir mieux que quiconque.

Enfin elles se quittent, la jeune femme se lève riche des précieux conseils disséminés. Elles s’embrassent sur les deux joues et Myriam lui glisse un « bon courage à toi dans cette voie si délicate », le tout glissé d’une voix si supérieure qu’elle la laisse sans voix.