
Séraphin a un vélo bleu et gris complètement défraichi, une belle figure fripée, dans sa poche droite du tabac à rouler, une cane à pêche et sur ses épaules une polaire anthracite hors d’âge.
Il m’interpelle sur les bords de Marne pour me féliciter sur ma monture vert pomme qu’il trouve flamboyante. Je lui réponds qu’elle claque mais que pour le confort, on repassera.
Séraphin est un homme bien, de ceux qui te réapprennent à voir le verre à moitié plein, qui t’expliquent que franchement ta bécane elle est trop bien et qui t’expliquent en deux temps trois mouvements la meilleure route pour arriver à destination.
J’aime beaucoup vos portraits souvent bienveillants qui me rappellent une évidence : une foule est composée d’individus qui ont chacun une histoire.
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Merci Jérôme pour votre commentaire qui me fait très plaisir 🙂
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