
Claude fait la sécurité à l’entrée d’un lieu branché de la capitale. Il est le trait d’union entre un quartier délaissé, périphérie désabusée efflanquée de jeunes gens branchés fraichement débarqués d’un métro, d’un taxi, ou d’un uber.
Une fois la vigie de Claude passée, le sac ouvert, regards hagards désordonnés qui se croisent mais ne se voient pas, l’amplitude des lieux s’offre aux promeneurs. A l’intérieur, bière, burger et entre-soi.
Claude ne parle pas, il ouvre un œil attentif, il suit des yeux les claudiquants, ceux qui ploient sous le poids de l’alcool et de la fatigue, il veille les poings qui se serrent et démangent leurs coreligionnaires.
Une réflexion sur “05/08/2016, Claude”