
Mirko débarque chez moi en short et baskets, avec juste son téléphone portable en main, « Bonjour, je viens pour la fuite d’eau », un léger accent slave et ses grands yeux bleus banquise en guise d’entrée en matière. Avec lui, on n’échappe pas au stéréotype du plombier polonais. Il appelle son collègue resté en bas dans la camionnette pour qu’il remonte le nécessaire et répare la fuite d’eau. Lui ne parle pas vraiment français, aussitôt arrivé, aussitôt reparti. En cinq minutes, le joint de la machine à laver est réparé et je suis délestée d’une centaine d’euros.