
Marc et Françoise déboulent goulûment dans le métro du matin. Elle a le visage encore balayé d’une mèche de cheveux mouillés, le sommeil juste au bord des yeux. Ils se serrent l’un contre l’autre sur le quai, et encore plus proche, ensuite, dans le métro. Marc maintient Françoise serrée contre lui tandis qu’il se cramponne à la barre en métal verticale.
Il la regarde de ses yeux de merlan frits tandis qu’elle enchaine les moues de femme comblée, tournicotant autour de lui comme une petite fille dépenaillée, sa petite poitrine tous seins dehors qui dépasse allégrement de sa robe beige un peu décolletée. Un dernier mouvement achève ce ballet inattendu quand une place se libère. Françoise se juche alors sur les genoux de Marc, fière comme une papesse subversive, son soutien gorge blanc à découvert porté en étendard.