
Chloé est lisse de prime abord. Cheveux châtains mi-longs coupés au carré, robe courte et chapeau stylé pour le soleil. Elle travaille pour une association, parle vite, accent britannique saccadé et haut perché. Vu de plus près, pourtant, se cache un triangle crânement rasé sous le brushing parfait. Et quand on parle du doux rêve que l’on caresse toutes, elle répond qu’elle voudrait ouvrir son « delhi » pour y vendre du fromage, du chocolat et du vin. Sur la piste de danse à la nuit tombée, Chloé enflamme le dance floor, danseuse stellaire et solitaire, bras vagabonds et tête lascive balancés en rythme, selon une chorégraphie qui n’appartient qu’à elle.