Ils sont tous trois installés en brochette, en partance pour l’aventure du dernier métro. Portas a la mine imberbe et juvénile, Aramos porte le bouc – menton sculpté – l’air franc du collier, bonne pâte. D’Irtignin, enfin, occupe l’épicentre du gang à la sismicité à fleur de pinceau. Regard bleu azur, cheveux blonds épais et épaules carrées maintenues dans une solide veste en cuir chocolat.

D’Irtignin a l’enthousiasme conquérant après quelques verres. Il veut créer un groupe avec ses potes, trois thésards en archéologie unis pour le meilleur et pour le pire. Ensemble, on est plus fort. Et puis ça leur donnerait plus de poids dans leurs recherches communes sur l’Amérique latine. Portas et Aramos opinent du chef, dubitatifs, « ouais à demain à la biblio »!