
Simon est responsable de l’atelier bois d’une PME bretonne : 150 salariés, une trentaine sous son aile. Il orchestre la construction des ossatures de bois. Ventres de verre, toits tempétueux et demi-sphères, une partition millimétrée dont le final s’érige en véranda.
Simon a 50 ans, deux enfants majeurs depuis quelque temps. Il vit avec sa femme, Cathy, dans une maison juste en face de l’entreprise qui l’emploie depuis presque 20 ans. Il possède sa propre véranda dont il a façonné chaque encablure, chaque poutre porteuse poncée et enduite patiemment pour se protéger des insectes intrigants.
Simon est vendéen, ses parents ont toujours vécu dans la même petite ville au sud de Nantes. Quelques centaines de kilomètres qui – pour lui – font toute la différence. Il a franchi le pas par amour. Cathy et lui ont un immense jardin dont il aime s’occuper. Ils voyagent peu mais Simon est très sensible à l’architecture des lieux – quels qu’ils soient – des cathédrales vespérales au grouillement iodé du port de Saint-Nazaire.