
Amélie traine une petite valise à roulettes le long du quai. Elle est en pleine discussion avec Fred, son copain. D’Amélie, je ne vois pas grand chose : son allure sportive, ses Nike à talon vert d’eau, et ses cheveux bruns crêpés et relevés en chignon. Mais je surprends ces quelques mots glissés furtivement : « Ça doit être aussi fatiguant de pousser tout le monde que de suivre la masse ».
J’ai trouvé ça si juste. Et si bien dit.
Peut être qu’il ne s’agit ni d’aller forcément avec, ni contre. Mais de tracer sa propre voie.
L’art de la fugue.
J’aime beaucoup… Continue 😉
J’aimeJ’aime
Au contraire nous traçons tous notre voie, forcément avec, forcément contre. L’art de la lutte.
J’aimeJ’aime