
En bas des pistes, au terminal du funiculaire, trait d’union entre un séjour alpin qui touche à sa fin et la ligne de train à grande vitesse qui rallie la capitale, il y a un café chaleureux d’entre deux rives.
Le serveur a un visage fin, des yeux bleus et des cheveux châtains. On s’y arrête en transit pour un café revigorant ou un chocolat réconfortant. Yohann vous sert avec le sourire et il vous regarde quand il vous parle, le bleu de ses yeux dans le fond de vos yeux.
Il raconte qu’il y a quatre ans, il devait prendre un avion pour le Maroc. Puis le destin en a décidé autrement. La veille du départ, on l’a appelé pour lui dire de changer de valise, qu’il partait à la montagne. Il y a rencontré sa femme, et il n’est jamais vraiment reparti. Il a quitté sa ville natale dans la Belgique flamande. Ils ont ouvert ce café il y a deux ans. Il aime la beauté des lieux, la nature immense et puis prendre le temps. C’est mieux aussi pour élever un enfant.
Une réflexion sur “03/01/2016, Yohann”